Plusieurs muscles s'étendent de la nuque à la queue et constituent une ligne du dessus élastique.
C'est un muscle important du mouvement, il doit être employé dans la locomotion. S'il travaille librement, c'est grace à lui que sont permis les temps de suspension au trot, au galop, au piaffer, au passage, mais aussi l'appel et la réception à l'obstacle.
Muscle dorsal
Si le dos est relâché, le pas, le trot et le galop sont sans impulsion. Le manque de tonicité provoque un affaissement du dos. Le cavalier est assis confortablement, mais le cheval a le dos creux et souffre.
De la même façon, le manque d'impulsion est à l'origine d'un manque de tonicité : les postérieurs restent à la traine, la ligne du dos n'est pas tendue et s'affaisse.
Dans les deux cas où le dos est relâché, le grand dorsal porte le cavalier au lieu de servir à la locomotion.
Ceci a une conséquence très néfaste pour la santé du cheval : le dos, écrasé, se creuse et se contracte, ou se "sur-contracte" pour reprendre le terme du Dr Gerd Heuschmann. Ce raccourcissement de la ligne du dessus crée des lésions du dos et des membres et altère durablement la locomotion.
Un dos soutenu n'est possible que si l'arrière-main est dans l'impulsion, et propulse l'avant-main, en maintenant une cadence qui sera régulée par la main (contact fin mais existant).
Grace aux muscles de la ligne du dessous (transverses, obliques, droits, abdominaux), le cheval engage ses postérieurs loin sous son ventre. Ce faisant, il étire sa ligne du dessus : le dos monte !
L'impulsion est donc décisive pour faciliter le travail mais aussi pour la santé du cheval et sa longévité.
Lire aussi :
L'impulsion
La mise en main
La locomotion perturbée
Bibliographie :